Ce travail à pour point de départ une réflexion autour de la limite du support, du sujet représenté sur celui-ci, et incidemment, la relation qu’ils entretiennent.
Pour ce faire, l’objet initial fût la mise en perspective d’une brique, dont la surface a la même relation d’échelle que la surface du support utilisée pour la représenter. En gardant une certaine logique géométrique en tête, la feuille a été pliée de manière à réveler certaines parallèles et suffisament peu appuyés pour donner une tension d’ouverture au papier. Une fois le support préparé, le dessin de la brique a été aposé en aplat de couleur sur la surface repliée, laisant ainsi libre cours à la tension du support d’en éclater la forme.
L’idée est ici considérée comme une mise en abîme, un espace topologique ou il n’y a ni envers, ni revers mais plutôt un entrelac entre le représentant (support) et le représenté (brique), suggerant une continuité entre contenu/ contenant. La brique est dans ce cas la représentation perspectivée de la surface même du support, c’est à dire la représentaion en deux dimensions d’un espace en trois dimensions, qui, par l’entremise du plis, est re-mise en volume, mais cette fois tout à fait éclatée, créant une discontinuité.